• 02/12/2009 : démontage du haut moteur

    On attaque les choses sérieuses. J'aime bien travailler proprement et à mon aise, je décide donc avant toute chose de sortir le moteur du cadre et de la nettoyer à l'essence et au pinceau.

     

     

    Puis on attaque dans l'ordre de la revue technique :

    Le CDI, qui ne pose pas de soucis car je l'avais déjà démonté j'avais remplacé 2 vis cruciformes par du CHC.

    J'enlève le carter d'allumage et attaque le cache culbuteur. Les vis CHC sont serrées un peu fort mais ça ne foire pas. Ils parlent d'une grande vis à simplement débloquer dans la revue technique, mais je me trompe de vis et du coup elle est restée serrée. En espérant que ça n'a pas faussé la culasse. Pour enlever l'arbre à came, je démonte le système de tension de la chaîne de distribution, appuie dessus pour donner du mou à la chaîne, puis je désengage la chaîne du pignon.

    J'attaque ensuite la culasse. Là, il suffit d'enlever complètement la vis dont ils parlent plus haut, cette fois, je ne me trompe pas. Le cylindre est tenu par les mêmes vis, donc tout a tendance à venir ensemble, pas facile de décoller la culasse seule, surtout à cause des pions de centrage.

    J'enlève donc le cylindre, puis le piston qui a l'air bien marqué.

    Je m'attaque à l'allumage. Pour débloquer la vis centrale, utiliser une clé à sangle pour bloquer le rotor. Après j'utilise un extracteur M14x1.5. Le problème c'est que le pas de vis est complètement bouffé. Très difficile d'enfiler l'extracteur sur quelques filets. Je décide donc de caler avec des rondelles jusqu'à la queue de vilebrequin car je n'arrive pas à visser à fond. ça finit par venir, et là "oh surprise" la clavette est casée. Je pense que ça a été remonté comme ça car je n'en ai qu'un bout et si ça n'avait pas été le cas, j'aurais eu un petit soucis avec le moteur. J'extrais le morceau de clavette de la queue de vilebrequin. 2ème surprise, l'alu du carter est marqué, ça sent la rupture de distribution (entre les 2 brins de la chaîne sur la photo).

     

     

    J'attaque ensuite l'autre côté : l'épurateur centrifuge, l'embrayage et la pompe à huile. Pour l'épurateur, pas de soucis, ça vient bien. Pour l'embrayage, comme je n'ai aucun moyen de bloquer la noix, je me fabrique un petit outil : je soude un gros écrou sur un vieux pignon de sortie de boite pour immobiliser l'arbre de sortie. Malgré cette astuce, ça vient difficilement.

    Que dire ensuite des vis cruciformes de la pompe à huile, une vraie galère. Obligé de sortie le tournevis à frapper. ça finit par venir.

    Voilà, je range tout. Je mesurerais le cylindre dans la semaine pour voir s'il a besoin d'un réalésage.