Bon avant de vidanger, un petit essai où j'initie le frangin au pilotage! C'est pas un motard né! Ne vous offusquez pas de ne pas voir de casque, il n'a pas dépassé le 40km/h et sur un terrain privé!

Bon vidange! Première partie, impeccable : nettoyage de la crépine remontage. J'attaque ensuite l'épurateur centrifuge (ce qui remplace le filtre à huile sur les motos de ces années là)! Bon déjà le joint de carter me reste dans les mains, il faudra le changer! Quelle galère de nettoyer le plan de joint du carter moteur à cause des pièces environnantes! Bon je crains le pire, une des 3 vis cruciformes de l'épurateur est marquée, si ça résiste c'est mort. J'y vais avec une clé en T pour appliquer le plus de charge possible, rien ne bouge! Bon on verra demain pour trouver un tournevis à frapper, mais en faisant attention car la pièce est fragile!

Bon j'attaque le remontage du pot... Je refais les filetages rouillés des goujons de pot avec une filière, un peu de pâte cuivre sur les filetages et je remonte ça sans soucis. Tout se remonte bien! Même si je n'ai pas encore la mousse de filtre à air, je décide de la démarrer un coup pour voir s'il n'y a pas trop de fuites au pot! Et ben, elle ne démarre pas facilement mémère! A un moment j'ai même voulu enlever la bougie pour la nettoyer mais là : bougie grippée!!! On ne va pas se mettre de mauvaise humeur un 31 décembre, donc on laisse ça comme ça. J'insiste un peu et ça y est elle craque. Bon ça va elle est silencieuse et ça fuit pas de partout! Un petit tour dans la cour gelée où je manque de me mettre une gaufre et on la rentre au garage!

Prochaine étape : la vidange (filtre à air reçu le 2 janvier de chez Bike-part, plutôt très rapide pour une pièce en reliquat).

Bon j'attaque le décapage : meuleuse, brosse métallique, papier de verre... et pas mal d'huile de coude. C'est bon, mais c'est bien percé et je n'ai jamais fait de fibre.

Je découpe ma plaque de fibre, 2 épaisseurs devraient suffire. On passe au mélange résine durcisseur. Le mélange doit être très précis sinon, soit ça ne sèche pas soit ça reste poisseux. Le problème c'est qu'avec une balance au g, ce n'est pas assez précis. Tant pis, je suis parti j'ai plus le choix. En fait c'est assez galère à appliquer car il y a des plis. Bon on remonte ça près de la cheminée, la chose à ne pas faire si vous ne voulez pas que votre moitié vous foute dehors lol. Bon après une bonne soufflante je redescends ça au sous-sol, mais à 0°C... ça sèche quand même, ça reste un peu poisseux. Pour uniformiser, je décide de refaire un peu de résine. Même topo, ça reste un peu collant, pas grave.

J'attaque après le masticage d'un trou plus petit. 12h de séchage ou allumer le moteur pour accélérer ils disent! Et ben moi j'accélère à ma façon : sèche-cheveux puis lampe à souder sur la tôle à 10cm du trou pour chauffer la tôle sans contact avec le produit. En quelques minutes c'est sec! Un coup de ponçage pour égaliser et on passe à la peinture.

Je pends le pot au plafond pour tout peindre d'un coup. Ma crainte se sont les zones ou la fibre est mal collée (la peinture risque de s'écailler) et l'aspect au toucher à cause de la résine qui a mal polymérisée. On verra bien, la deuxième couche sèche! De toutes façons l'objectif est atteint : les trous sont bouchés et la rouille devrait s'arrêter! Pour l'esthétique on verra plus tard si j'achète un pot neuf ou pas!

Entre temps j'ai reçu mon protège pignon : l'ancien était cassé et c'est lui qui retient le contacteur de point mort! Ma pochette de joints est arrivée, mais toujours pas la revue technique. On va donc bientôt pouvoir attaquer la vidange, le jeu aux soupapes et la tension de la chaîne de distribution.

Matériel

Peinture haute température : entre 6 et 12euros la bombe

Mastic échappement : 7.25euros (feu vert)

Résine polyester : 10.75euros les 250g (feu vert)

Fibre tissée moy maille : 11.85euros/0.5m² (feu vert)

Fibre tissée petite maille : 5.15euros/0.5m² (bricomarché)

Rapport poids fibre/résine : environ 1/3 (personnellement j'ai utilisé environ 0.25m² de fibre petite maille)